lundi 28 juillet 2008

Eloge de la démarche philosophique ou le problème de l'identité

« Qui sommes-nous exactement dans un groupe (Séminaire dit « interdisciplinaire ») qui prétend échapper en tant que groupe aux appartenances diverses de ses membres et les penser en même temps de façon originale sans trahir les « valeurs » particulières liées à cette appartenance, mieux avec le désir de les approfondir , de les interpréter , de les repenser ? Quelle situation objective ( sociale, culturelle) explique cette réflexion marginale qui nous conduit à nous retrouver périodiquement pour plus de clarté, de lucidité dans nos idées, nos convictions, nos actions ?
Quelle est la nature de ce problème récurrent ( il se pose à nous depuis vingt ans et pour certains d’entre nous bien avant) qui interpelle nos groupes et nos séminaires au-delà de la spécialisation , du découpage, de la sectorisation, de la "disciplinarité" qui caractérisent nos activités professionnelles quotidiennes ou nos engagements sociaux et politiques ? Ou encore, pour employer un terme freudien – c’est peut-être là l’essentiel – quel nouveau "malaise dans la civilisation" nous pousse en ces lieux, ces espaces d’ailleurs de plus en plus nombreux aujourd’hui, que d’aucuns, parmi nous, n’hésitent pas à qualifier joliment d’OIR (Oasis d’Intelligence et de Résistance) ? ... » Henri Callat.

Cliquez ici pour lire la totalité de ce texte qu'Henri Callat a écrit pour les vingt ans du colloque interdisciplinaire de Carcassonne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Plus la science éclaire le principe du vivant, plus elle décode ce qu'est la matière. Plus nous sommes conscients quelle ne peut en aucune manière en définir le sens.

Plus notre conscience de la réalité physique devient pointue, plus nos sciences humaines s'affinent, plus le principe de réalité devient pesant.

Nous souffrons donc d'une posture inconfortable et la philosophie en est le parfait exemple, cette matière donc qui prend son origine dans son sens premier par l'amour de la sagesse. est devenue pesante lourde, de références en références, d'auteurs en penseurs, il faudrait toute une vie de labeur pour déchiffrer des pensées plus ou moins floues.
Les témoignages philosophiques devraient gagner en simplicité et donc en fluidité, pour devenir abordable à tous.

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et surtout simplement.

Plus l'humain devient conscient, plus il a besoin de sens. Toute construction scientifique, toute société, ou tout individu doit trouver sens, tel est notre impasse actuelle et notre travail individuel et collectif.